Le week-end des 7 et 8 avril s’est déroulé le 2ème tour du Championnat de France 5-quilles par équipes.
A cause du forfait de dernière minute de l’équipe d’Epernay, 7 équipes se sont affrontées réparties en 2 poules. Les 2 premiers de chaque poule sont qualifiés pour la finale des 19 et 20 mai.
Les équipes de Morangis B, Saint-Dizier et Brest se sont déplacées à Rouen chez l’équipe la mieux classée du 1er tour. Rouen a respecté son statut de favori gagnant toutes ses rencontres. Les trois autres équipes se sont battues mutuellement dans des rencontres qui ont toutes eu recours au relais décisif. Le gagnant de cette triangulaire a été l’équipe de Saint-Dizier qui rejoint les rouennais en finale.
A Annœullin, l’équipe hôte a gagné 4-1 contre les tenants du titre de Morangis A et 5-0 contre Gravelines. Si Gravelines a donc été éliminé, Annoeullin et Morangis A se retrouveront une nouvelle fois dans la finale qui se disputera en région parisienne en mai.
Victoire de Willy Gerimont face à Alain Remond sur le score de 120 à 69 en 18 reprises.
Avant cela, le Chartrain s'était débarrassé d'Olivier Jonard (qui signe un bon retour en Masters) en demie et de Johann Petit en quarts.
De son côté, le pensionnaire du BC Soissons avait pris l'ascendant dans le dernier carré sur Gregory Le Deventec et sur Xavier Le Roy en quarts.
Les 16 qualifiés en finale Masters sont désormais connus et c'est à St Dizier du 11 au 13 mai que sera décerné le titre 2018 !
Cher(e)s passionné(e)s de billard,
A l’heure où je prends la plume pour rédiger cet édito, le nombre de licenciés vient de franchir la barre symbolique des 15 700 ! Je me réjouis d’avoir dépassé notre meilleur score depuis 2013. Certains diront que l’ampleur de ce succès est bien mince pour se réjouir. Evidemment j’aimerais qu’il soit encore plus important. Mais s’il est une leçon que j’ai apprise depuis 5 ans et demi maintenant, c’est de ne pas être trop ambitieux, trop pressé et d’apprécier chaque petite victoire comme il se doit.
Pour illustrer mon propos, cette courbe des licences montre à quel point cela faisait longtemps que nous n’avions pas atteint un tel niveau.
Notre objectif dès 2013 a toujours été d’augmenter le nombre de licenciés. Il semblait clair pour l’équipe élue que l’échelon national permettrait de prendre les mesures qui nous mèneraient inéluctablement vers la victoire et la montée, que nous espérions exponentielle, de cette courbe. Il nous a bien fallu nous rendre à l’évidence et accepter que tout ne pouvait pas être fait par le national. Nous avons entrepris de renouer le contact avec les ligues régionales, identifiées comme les relais indispensables de la politique de développement voulue par tous. Aujourd’hui on peut se réjouir de l’amélioration sensible des rapports et de la collaboration échelon national/échelon régional. Malgré cela, le nombre de licenciés, revenu en 2015 à 15636, est reparti à la baisse. Le paradoxe c’est que la porte d’entrée des licenciés dans la FFB, c’est le club. Et si le club ne se structure pas pour l’accueil, l’initiation, les joueurs passent et repartent. Autrement dit, quand vous êtes dans l’équipe dirigeante d’un club, vous déplorez que certains ne suivent pas la dynamique. Vous vous dites que c’est le CD de la ligue qui peut avoir un réel impact sur le développement. Une fois au niveau de la ligue, chacun de nous se dit que le véritable pouvoir est au national. Ce qui n’est pas tout à fait le cas, je viens de le démontrer.
La vérité est plus complexe, multi-factorielle. La fédération, comme son nom l’indique, est un ensemble et chaque élément de cet ensemble à un rôle essentiel à jouer. Quand on regarde le diagramme du nombre de licenciés par ligue, on se rend compte que les ligues qui stagnent ou régressent, amortissent en quelque sorte les efforts consentis par les autres. Quand un club rencontre des problèmes, qu’il est en difficulté, il gomme ou absorbe la progression du voisin. Nous sommes donc condamnés à travailler ensemble, à nous répartir les tâches, si nous voulons réellement conduire le billard sur le chemin de la réussite. Tout est important. Tout compte à la fin. Le travail fédéral, articulé, conçu avec les ligues doit montrer la direction. Les ligues et les CDB doivent servir de relais et relayer les idées et les initiatives auprès des clubs. Chaque club se doit de jouer son rôle d’accueil, d’initiation, d’élargissement de la population qui joue au billard. Et de la même façon, chaque discipline compte. On ne peut pas se contenter d’œuvrer pour le carambole qui représente 75 % de notre population et pour le blackball dont le développement récent au niveau des régions explique notre progression en nombre de licenciés. Il faut aussi investir dans le billard américain et le snooker, sans se focaliser uniquement sur l’offre compétitive, mais en agissant pour permettre l’installation de tables partout en France grâce aux ligues et aux clubs. De même, chaque niveau d’animation est indispensable et ne peut être négligé : pratique loisir, pratique compétitive, haut niveau. Chacune de ses pratiques compte et soutient l’autre. Chaque membre de la fédération a un rôle essentiel à jouer et personne ne peut exister sans les autres. Chaque licence est primordiale. Mille licences c’est 43 000 euros, soit l’équivalent d’un emploi temps plein pour aider les bénévoles, gagner en structuration et cheminer vers plus de visibilité, plus de professionnalisme, plus d’efficacité. Et pourquoi pas vers l’olympisme ?!
Quel sport a les forces que nous possédons ? Qu’est ce qui nous différencie du tennis de table des années soixante ? Nous existons depuis quasiment un millénaire. Partout dans le monde on joue au billard sous toutes ses formes. Le billard est intergénérationnel, crée du lien social. Il constitue un formidable outil d’apprentissage et d’éducation. La pratique du billard est excellente pour la santé tout au long de la vie et maintient les fonctions cognitives des personnes d’âge mûr. Qui peut se vanter d’avoir autant d’atouts ? Qui mérite plus que nous d’être olympique ?
Au moment de terminer cet édito, je rentre de Ronchin où se sont déroulés pendant 3 jours, l’euroyouth 2018 et la ladies’cup, des étoiles plein les yeux. La France va bien puisqu’elle s’adjuge 4 médailles d’or sur 7, 3 médailles d’argent et 3 de bronze. Nous sommes champions d’Europe 3-bandes cadets et juniors. On peut dire que le travail initié il y a maintenant plus d’une décennie à la fois par la fédération et ses bénévoles et la DTN, porte aujourd’hui, pleinement ces fruits.
Nous sommes sur la bonne voie assurément. Surtout ne relâchons pas nos efforts et ne nous laissons pas distraire de l’essentiel : la pratique la plus large possible, une élite formée et compétitive, des jeunes et des féminines toujours plus nombreux et, enfin, la visibilité indispensable à une grande discipline sportive.
Comme le disait Marie Curie : « je vaux ce que je veux ». Alors, tous ensemble voulons !
Jean-Paul Sinanian, président de la FFB.
Les 20, 21 et 22 avril prochain se dérouleront les championnats de France 3-bandes N1, N2 et N3.
Retrouvez toutes les informations disponibles en téléchargement et sur le site de l'US Gravelinoise pour le championnat de France N1 (horaires, infos pratiques et live YouTube).
Le 3ème et dernier tournoi national 1-bande de la saison 2017/2018 se déroulera au BC Oissel du 6 au 8 avril prochains.
Les joueurs participants au tournoi de qualifications sont convoqués le vendredi à 9h30. Les joueurs qui composent le 1er chapeau du tournoi principal sont convoqués le vendredi à 16h30.
Le tirage au sort du tournoi a été effectué le mercredi 4/04 à 18h00.
Les 31 mars et 1er avril se déroulait dans la salle Tarlin de l’US Gravelines la finale de France au cadre nationale 3 qui réunissait les champions de la catégorie de toutes les régions de France.
Les 16 compétiteurs étaient répartis en 4 poules de 4 joueurs et, à l’issue des éliminatoires, le 4 têtes de série se qualifiaient pour les ¼ de finale. A noter lors de ces qualifications 2 parties exécutées en 8 reprises (moyenne : 15.00).
Les matchs des ¼ de finale confirmaient la suprématie des têtes de série et le niveau de jeu augmentait sur du matériel en parfait état avec les victoires d’Anael LORIMIER (7 reprises, série de 72) Dany FONTAINE (6 reprises) et Alban FONTAINE (9 reprises série de 87). Quant à Mathieu JONARD, il assurait sa qualification contre Bernard LAPLUME.
On retrouvait donc pour les ½ finales Alban FONTAINE (Maisons Alfort) opposé à Dany FONTAINE (Annoeullin) et dans l’autre rencontre Mathieu JONARD (Albert) contre Anael LORIMER (Soissons). A noter que 3 des 4 ½ finalistes appartiennent à la région Hauts de France, preuve de la bonne santé du billard dans cette région.
Sur le billard n°1, Dany faisait parler son expérience et ses qualités de joueur complet pour venir à bout d’Alban FONTAINE à la technique très affirmée. Sur l’autre billard, Mathieu JONARD, au nom très prestigieux (les JONARD sont très connus dans le monde du billard) battait Anael LORIMIER pourtant lui aussi très doué, après une partie équilibrée.
La finale allait donc opposer 2 joueurs de la région Hauts de France et aller au bout du suspense. En effet, Dany se détachait à mi-parcours et terminait le premier la distance de 120 points en 10 reprises. Mathieu égalisait (30 points) sous un tonnerre d’applaudissements.
Nous avions droit à une prolongation : Dany effectuait les 12 points demandés, tandis que Mathieu échouait sur le point de départ. Dany FONTAINE devenait champion de France de la catégorie !!!
Le président, dans son discours de clôture, loua le très bon esprit des compétiteurs et remercia l’ensemble du corps arbitral et des bénévoles ayant œuvré pour que cette manifestation soit une fête. Le rendez-vous est pris pour dans 3 semaines avec l’organisation d’un autre championnat de France : la finale 3 Bandes Nationale 1.
Le Président de l’US Gravelines
Dominique SAUVAGE