Actualités carambole

Le BC Oissel accueillera du 23 au 25 février les équipes de Chartres 1, d’Andernos, de Ronchin et d’Ecully pour le compte de la 1re journée du championnat « Jeux de série » en division 1 (poule B).

Vendredi
17h00 : RONCHIN vs ANDERNOS
19h15 : CHARTRES 1 vs ECULLY

Samedi
9h00 : CHARTRES 1 vs RONCHIN
11h15 : OISSEL 1 vs ECULLY
14h30 : RONCHIN vs ECULLY
16h45 : OISSEL 1 vs ANDERNOS
19h00 : CHARTRES 1 vs ANDERNOS

Dimanche
9h00 : OISSEL 1 vs RONCHIN
11h15 : ANDERNOS vs ECULLY
14h30 : OISSEL 1 vs CHARTRES 1

Tous les résultats de la compétition sur FFB Sportif.

Journée du dimanche 25 février

La Corée conserve logiquement son titre au terme d’une finale remportée sur une surprenante équipe autrichienne qui n’a cédé que dans les tous derniers échanges du match. Menant 23 à 12 à la pause, l’Autriche avait sans doute fait le plus dur, mais les Coréens sont progressivement revenus au score, pour s’imposer 40 à 30 en 23 rep. La Corée réalise 1,92 de M .G., contre 1,273 pour l’Autriche.

En demi-finale, le Danemark a bien failli surprendre les futurs vainqueurs. Menés 20 à 5 à la pause, Tonny Carlsen et Thomas Andersen ont entamé une remontée fulgurante, avec les 30 pts suivants réalisés en 10 rep., pendant que la Corée ne capitalisait que 13 pts de plus. Malgré ce retour, les Coréens parvenaient à conclure, avant l’égalisation des Danois. Malheureusement pour les scandinaves, la prolongation était entièrement à l’avantage des asiatiques (15 à 2). Le Danemark réalise 1,472 de M.G.

L’autre demi-finale entre la Turquie et l’Autriche est restée accrochée sur toute sa durée, Semih Sayginer et Tayfun Tasdemir ne parvenant pas à produire leur niveau habituel. Arnim Kahofer et Andreas Efler prenaient l’avantage à la 28e et se qualifiaient pour la finale grâce à une excellente défense (score final 40 à 38 en 35 rep.). La Turquie réalise 1,394 de M.G.

Site de l'événement - UMB - Kozoom

Journée du samedi 24 février

L’équipe de France a été éliminée par la Corée (Sung Won Choi et Dong Koong Kang ) dans un quart de finale compliqué où beaucoup d’éléments ont manqué pour défendre véritablement sa chance. Dès le début du match, le manque de sensation sur le rendement et de réussite sur les coups difficiles ont engendré un retard conséquent (20 à 9 en 16 rep. à la pause). A la reprise de la rencontre, Jérôme et Cédric revenaient au score avec une série de 7 (23 à 20 pour la Corée à la 20e), mais se faisaient à nouveau distancer dès la reprise suivante avec 8 de série, sans pouvoir inquiéter par la suite les Coréens (score final 40 à 28 en 25 rep.). Auparavant, la France s’était largement imposée face au Liban (40 à 20 en 39 rep.) pour se qualifier, mais sans trouver la confiance indispensabe à la performance. Jérôme et Cédric réalisent 1,123 de moyenne générale d'équipe.

Deux surprises de taille sont apparues au cours des quarts de finale. Tout d’abord l’Autriche (Arnim Kahofer et Andreas Efler), qui, après s’être qualifiée avec une victoire sur les Pays Bas (40 à 26 en 16), a écarté du podium la Belgique de Caudron et Philipoom (40 à 36 en 27).

Le Danemark de Tonny Carlsen et de Thomas Andersen s’est également illustré en dominant les Pays Bas de Dick Jaspers et de Jean-Paul de Bruijn (40 à 37 en 32 rep.), confirmant à nouveau à quel point la hiérarchie pouvait être bouleversée par le système du « Scotch double ».

Enfin, dans le dernier quart de finale, la Turquie (Tayfun Tasdemir et Semih Sayginer) a logiquement éliminé une Allemagne toujours aussi combative, mais déjà dominée en poule, sur le score de 40 à 31 en 26 rep.

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Yes we can !

Le 17 février était le 174e anniversaire du Cercle des Chefs d'Atelier.
Ce club de la Croix-Rousse à Lyon avait mis les petits plats dans les grands et organisait, à cette occasion, la fête de son école de billard.

Invité par mon ami Claude Schaffran, j'ai eu le plaisir de constater : « c'est possible » ! 

Mais quoi donc me direz-vous ? Qu'est-ce qui est possible ? J'y viens.

La première fois où je me suis rendu dans ce club, début des années 90, c'était pour accompagner un joueur de mon club, Fernand Gonzalez, qui participait à un secteur au cadre N1 contre le regretté Lesage. Le souvenir que je garde, débutant passionné de billard, de mon arrivée tôt le samedi matin au CCA, c'est une rue étroite, un mur sombre, gris foncé, une porte en bois peint, aussi foncée que le mur, pas d'indication de la présence d'un club de billard derrière la porte. Une volée de marches, sombre là aussi, un terrain de boule lyonnaise dont le sable était presque noir(!) et un bâtiment ancien, lui aussi sombre. L'intérieur du club était couleur bois marron foncé et la salle dégageait un parfum d'histoire mais d'ancienneté aussi, avec au milieu de la salle de repos une table de « belote coinchée » occupée par des anciens là encore.

Il y a cinq ans, ce club, ancré dans la tradition, comptait 46 licenciés, la moyenne d'âge se situant au-delà de 64 ans.

Une nouvelle équipe prend la direction du club et faisant le constat de la perte de vitalité, d’élan entreprend un certain nombre de travaux : création de toilettes adaptées pour les hommes et les femmes, coup de peinture claire, panneau à l'extérieur et peinture du mur sur la rue. Ils créent une école de billard, passent une convention avec un collège proche et n'ont de cesse par des journées portes ouvertes, des participations aux différents forums associatifs de se faire connaître auprès des gens du quartier et auprès de la mairie de secteur.

Les débuts furent laborieux et parfois décourageants, mais Claude Schaffran et son équipe ont su ne jamais baisser les bras. Petit à petit, le noyau d'élèves collégiens et scolaires s'est créé et l'émulation est arrivée. Le bouche à oreille a aussi commencé à donner les résultats escomptés.

Le CCA compte aujourd'hui 107 licenciés. L'école de billard est florissante menée de main de maître par Julien, avec plus d'une dizaine d'élèves réguliers. Le 17 février, j'ai pu constater la vitalité, le bon esprit de ces jeunes de 8 à 15 ans. La rencontre de samedi était au 4 billes et rien n'est plus beau que cette vision d'une salle de billard pleine de jeunes filles et de jeunes garçons, vivants et remuants comme le sont les enfants à cet âge, mais sérieux, appliqués, concentrés sur le billard et leur volonté de bien faire. Lors de la finale qui voyait s'affronter Tiago et Liam (pas plus de 6 mois de pratique à eux deux), les spectateurs étaient nombreux et ébahis mais fiers aussi et ils applaudissaient à chaque point réussi. Les élèves de l'école de billard étaient tous là, assis et applaudissant eux aussi les finalistes avec enthousiasme. Chacun des finalistes, eux-mêmes encourageait celui qui était en train de jouer.

Quel plaisir de voir ces jeunes passionnés par le billard ! Quel bonheur de voir ce club et ses membres mobilisés, au service de cette jeunesse, de la fête et de la convivialité tout en œuvrant pour leur propre avenir. La manifestation s’est conclue par une démonstration menée tambour battant et avec un taux de réussite ahurissant, par Guy Duplomb dont chaque point réussi déclenchait les applaudissements et les hourras du nombreux public, élèves de l’école de billard en tête.

Oui, c'est possible ! Rien n'est perdu, contrairement à ce que répètent certains oiseaux de mauvais augure. Il est encore temps de se mobiliser et de poursuivre nos efforts pour transmettre au plus grand nombre cette passion qui nous unit, cet art sportif formateur, facteur de mixité sociale, transgénérationnel qu'est le billard.

A nous, à vous de jouer !

Jean-Paul Sinanian, président de la Fédération française de billard