Andrea Ragonesi s’empare du titre devant le joueur local Max Gabel. Longtemps indécise, la finale s’est jouée au 5e set dans lequel le joueur allemand avait pris l’avantage, mais la technique italienne s’est encore une fois montrée intraitable, avec une remontée progressive de Ragonesi, coiffant son adversaire sur le fil.
Surpassés par la différence de niveau, Cédric Vasseur et Thomas le Coat se sont sévèrement inclinés sans pouvoir remporter une seule rencontre.
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L’Espagnol Raul Cuenca remporte son premier titre de champion d’Europe cadre 71/2 au terme d‘une finale parfaite contre le Nerlandais Dave Christiani (200 à 8 en 1 rep.). Après ses deux médailles de bronze à la bande et au 47/2, Raul est enfin récompensé de ses efforts dans l’épreuve du 71/2 avec la très belle performance de 47,36 de M.G. et surtout deux qualités nouvelles : un style très académique et un rythme dynamique. Dave Christiani (27,23 de M.G.) n’a eu qu’une occasion sur le point d’entrée qu’il n’a pas su exploiter. Arnim Kahofer (44,2) et Esteve Mata 26,8) complètent le podium.
Bernard Villiers (25,88) et Jean –François Florent (17,55) sont nos seuls représentants à avoir atteint les quarts de finale dans lesquelles ils ont été respectivement éliminés par Esteve Mata et Arnim Kahofer.
Johann Petit (41,5), Willy Gérimont (12,75) et Pascal Dessaint (11,06) ne sont pas sortis des poules de qualification.
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Opposée en finale contre les Pays Bas (tenants du titre), l’équipe Turque composée de Can Capak et Tayfun Tasdemir s’impose largement sur le score de 40 à en 14 rep., en livrant son meilleur match du parcours. Grâce à une série majeure de 13 juste avant la pause, les Turcs ont pris un avantage que Dick Jaspers et Raimond Burgman n’ont jamais pu combler. Le Danemark et la Grèce (battue en demi finale sur une remontée fulgurante des futurs vainqueurs) se classent 3e.
Vainqueur de l’Espagne « B » (40 à 17 en 28 rep.) et de la Grèce (40 à 27 en 19) l’équipe de France avait bien débuté l’épreuve avec 1,7 de .M.G. Mais le quart de finale contre le Danemark, à priori très accessible commençait très mal pour l’équipe de France, menée 13 à 6 à la 10e, puis 21 à 10 en 14 à la pause et 38 à 25 à la 27e. Ce n’est que sur les dernières reprises que Jérémy et Jérôme retrouvaient quelques sensations, malheureusement avortées par des coups difficiles (score final 40 à 37 en 33 rep.). Notre équipe a manqué son début de rencontre, tandis que les Danois ont joué à leur meilleur niveau, tant sur le plan technique que sur la défense.
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L’Italie double la mise au 5-quilles par équipes en s’imposant face au Danemark sans même avoir à disputer le relai. La Suisse et l’Allemagne se classent 3e, devant la France, l’Espagne, le Luxembourg et San Marin.
Notre équipe s’est inclinée en quart de finale contre le Danemark en s’inclinant sévèrement dans le relai. Thibault Racary et Mickael Carreau avaient remporté auparavant le double, tandis que Matthieu Hingant et Maxime Jublot perdaient chacun le simple.
Questions à Stéphane Ochoiski et son fils Brian, deux joueurs passionnés de snooker…
PARCOURS PROFESSIONNEL ET SCOLAIRECelui de Stéphane Ochoiski :
« J’ai d’abord fait des études de commerce, puis j’ai travaillé à l’usine Smart pendant une dizaine d’années comme technicien qualité. J’ai ensuite pris un congé reclassement pendant lequel j’ai passé mon brevet d’Etat pour pouvoir travailler pendant 5 ans pour le Century Club en tant qu’agent de développement. Depuis deux ans, je suis auto entrepreneur, j’ai deux activités, je travaille comme conseiller en communication pour une radio locale et je dispense des formations de billard en libéral ».
Celui de Brian Ochoiski :
« Je suis actuellement en Terminale pour passer mon BAC professionnel de Gestion et Administration, pour ensuite, me diriger vers un BTS dans la négociation et la relation client. »
PARCOURS SPORTIF DE STEPHANE OCHOISKI« En international je compte environ 30 sélections : 2 fois quart de finaliste aux championnats d’Europe en individuel et par équipes, j’ai remporté une quinzaine de tournois nationaux dont 5 championnats de France et deux coupes de France, j’ai terminé 4 fois numéro 1 français et j’ai remporté dans toute ma carrière plus de 500 tournois. Mon meilleur break au snooker en tournoi est 97 et 127 en entraînement. Le fait le plus marquant de ma carrière est en passage en direct sur Eurosport lors du quatrième tour du Paul Hunter Classic un tournoi pro-am en Allemagne en 2015. Je suis aussi formateur et dirigeant, président d’un club depuis 25 ans et dans la commission sportive nationale. J’ai des diplômes de coach international, je suis aussi consultant sur Eurosport, j’adore transmettre et aider les autres à mieux connaître le snooker. »
PARCOURS SPORTIF DE BRIAN OCHOISKI« 3 fois quart de finaliste au championnat d’Europe (2 fois en U18 et 1 fois en U21), j’ai remporté la European Junior Team Cup avec 2 autres co-équipiers, Niel Vincent et Yannick Tarillon, 3 fois champion de France Junior (2 fois U21 et 1 fois U18) en individuel et 1 fois champion de France par équipes avec mon père. Mon meilleur Break en compétition est de 112 et de 141 à l’entraînement. »
PORTRAITS CROISESRacontez-nous comment vos chemins sportifs s’entremêlent, quel est votre rôle, l’un par rapport à l’autre.
Stéphane Ochoiski : « Je suis en priorité le papa de Brian bien entendu, mais je suis aussi son mentor au snooker, je m’occupe de lui depuis qu’il est tout petit, j’essaie de lui apprendre le plus de choses possible, techniquement ou mentalement. Je l’entraîne quelquefois, mais Brian est un garçon très doué et très autonome donc je le laisse beaucoup apprendre par lui-même. Souvent après les matchs, je lui explique comment il peut s’améliorer, je lui fournis des programmes d’entraînement et j’observe régulièrement sa technique pour le faire avancer plus vite. »
Brian Ochoiski : « Mon père a très bien résumé notre relation, il m’a transmis énormément de savoir au fur et à mesure des années et cela va continuer. Il est à la fois mon père, sparring-partner et coach, il m’aide à faire progresser mon jeu et à avoir un maximum d’expérience. Nous apprenons tous les deux l’un de l’autre car notre style de jeu reste complétement différent. »
Est-ce un atout ou un inconvénient ? Concrètement, sur un championnat pendant lequel vous jouez tous les 2, comment ça se passe ?
Stéphane Ochoiski : « Ce n’est pas facile tout le temps car notre vision du jeu est différente pour le moment. Je ne suis pas toujours d’accord sur le choix des coups de Brian ou sa façon de jouer. Il m’est parfois difficile de garder mon calme mais je m’améliore là-dessus car il joue de mieux en mieux. Si on participe au même tournoi, je regarde souvent le tirage pour savoir à quel stade de la compétition on va se rencontrer. J’avoue ne pas aimer jouer contre mon fils, c’est normal, l’un de nous sera éliminé. On se joue déjà si souvent à l’entraînement… Il nous arrive parfois encore d’être de vrais concurrents et je rêve secrètement d’une finale au championnat de France contre Brian. Par contre j’adore jouer avec Brian en équipe, j’ai confiance en lui et le lien familial est super motivant, notre victoire lors des championnats de France l’an passé m’a fait énormément plaisir. »
Brian Ochoiski : « Notre lien familial est un atout lorsque l’on joue en équipe car avoir son père comme coéquipier ne peut être que motivant. Nous sommes habitués à jouer ensemble la plupart du temps ce n’est donc pas un handicap, nous sommes tous les deux capables de mixer nos deux visions pour fournir un jeu très solide en équipe. Lorsque l’on doit s’affronter en individuel ce n’est pas la même chose. Le fait de jouer l’un contre l’autre, de s’affronter et de fournir tous les deux notre jeu le plus performant n’est pas évident. Surtout qu’il est rare que l’on joue l’un contre l’autre en finale, nous nous rencontrons plus souvent en quart de finale et demi-finale, avant que l’un ou l’autre arrive au bout de la compétition. »
Stéphane, suivez-vous votre fils dans tous ses déplacements ? Vous êtes en quelque sorte le coach de votre fils ?
« Oui dès que c’est possible je suis à ses côtés, il m’est arrivé de manquer quelques tournois auxquels Brian participait. Frustré de ne pas avoir pu être avec lui, je le suivais en direct sur internet. Je le pousse et l’encourage pendant ses tournois, surtout en international qui sont nos principaux objectifs désormais. Oui bien sûr que je suis son coach et je l’ai toujours été. Brian a démarré le snooker à 5 ans, j’ai peut-être été un peu dur avec lui au niveau technique car je pense que je voulais qu’il apprenne vite mais aujourd’hui notre relation est arrivée à maturité. Brian écoute mes conseils et on avance bien plus loin, nous ne sommes plus des concurrents mais une véritable équipe, les résultats et les performances le démontrent. Mais récemment, lors des derniers championnats d’Europe U18 et U21 à Chypre, nos objectifs n’ont pas été atteints, j’étais déçu comme si c’était moi qui avais perdu car ça s’est vraiment joué à pas grand-chose. Brian a rebondi très vite et s’est remis à l’entraînement, c’est exactement ce qu’il faut faire. Je place de grands espoirs en Brian, il a atteint un super niveau de jeu grâce à un entraînement régulier (20 à 25 heures par semaine en moyenne) ce qui peut l’amener vers les professionnels, on fera tout pour y arriver, sans négliger ses études bien entendu. Je rajouterais encore une chose, je suis très fier de mon fils, il a compris que seul le travail et la persévérance permettent d’arriver où on le désire. »